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Tête de Linotte

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C'est l'histoire d'un oiseau bleu, non plutôt vert qui se cherche, c'est l'histoire d'un homme perdu dans ses histoires drôles, non plutôt noires, mais drôles... Un homme en quête de son histoire et de cette dernière qui se débat au fil de ses pensées et de ses mots.

Dans ce seul en scène, l’écriture de Philippe Rousseau est celle de la poésie, il se délecte des mots, joue avec leur sonorité et leur sens. Mêlant le langage cru, lyrique, fantastique et poussant même jusqu’à l’alexandrin il met à l’épreuve la langue française. Un jeu qui n’est rien sans la noirceur et la cruauté de la réalité qui se glisse entre les lignes pour surgir au moment le plus propice entre deux jeux de mots et éclats de rire.

 

Avec “Tête de Linotte”, il nous parle de l’enfermement de tout ce qui peut nous étriquer, de la cellule aux histoires que l’on se raconte et qu’on finit par ne plus dissocier de la réalité. L’enfermement dans nos relations et notamment celle du couple... Comme dans tous ses textes il nous interroge sur notre façon de regarder la vie, le monde, nous-mêmes. Tout y est présent, l’humour comme la poésie, la tendresse et la violence … C’est une exploration dans les méandres de l’esprit humain, dans l’esprit d’un homme torturé par un terrible secret, par une vérité trop floue et qui cherche sa vie dans la rébellion des mots.

Le texte lui-même ne se laisse pas dire, il se débat, il ne se laisse pas dompter facilement et garde sa liberté.

Texte : ROUSSEAU Philippe

Mise en scène : SABY Thomas

 

Avec : ROUSSEY Johan

Affiche : ELISE V

Photographies : DUPRAZ Jean-Pierre

Création : 2017

EXTRAIT

La linotte est un oiseau simple et un peu agité, d'où l'expression "tête de linotte" pour : tête en l'air, étourdi, distrait, bon à rien.

Les mamans aiment bien gratifier leur progéniture pépiante et excitée de ce sobriquet : sans être vraiment tendre, ce n'est pas très méchant.

Il n'y a d'ailleurs rien de vraiment méchant dans cette histoire, mais notons toutefois que chez le mâle, le plumage gris brun et somme toute assez insipide, se voit orné au poitrail et à la tête, d'une tâche

rouge sang.

Ce récit n'est pas une route qui s'étire, rectiligne jusqu'à la ligne d'horizon, s'autorisant de temps à autre une courbe suave pour éveiller l'attention et rappeler qu'on est toujours sur le bitume, qu'il n'y a rien à craindre, qu'on sait bien où l'on en est.

 

Non ce récit c'est plutôt un champ de patates..."

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